A vueltas con el santoral, nunca había reparado en que la festividad de San Fernando coincide con la de Santa Juana de Arco. Les unió un mismo propósito, un mismo credo. Pero sus vidas fueron muy distintas. Fernando era rey; Juana, una campesina analfabeta. Uno murió en la cama, la otra en la hoguera. Uno con los obispos al lado; la otra, con los obispos enfrente.
Sería hoy un buen día para releer, por ejemplo, los Romances del Santo Rey de Rafael Laffón o, sobre todo, releer algunas páginas de nuestro amado Péguy.
Lástima no tener ahora esos libros a mano. Tampoco la película de Carl Theodor Dreyer.
Menos mal que nos queda internet, y allí la página Poésie.net:
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, mon Dieu délivrez-
nous du mal, délivrez-nous du mal. S'il n'y a pas eu encore assez de saintes et assez de
saints, envoyez-nous en d'autres, envoyez-nous en autant qu'il en faudra ; envoyez-nous
en tant que l'ennemi se lasse. Nous les suivrons, mon Dieu. Nous ferons tout ce que vous
voudrez. Nous ferons tout ce qu'ils voudront. Nous ferons tout ce qu'ils nous diront de
votre part. Nous sommes vos fidèles, envoyez-nous vos saints ; nous sommes vos brebis,
envoyez-nous vos bergers ; nous sommes le troupeau, envoyez-nous les pasteurs. Nous
sommes des bons chrétiens, vous savez que nous sommes des bons chrétiens. Alors
comment que ça se fait que tant de bons chrétiens ne fassent pas une bonne chrétienté. Il
faut qu'il y ait quelque chose qui ne marche pas. Si vous nous envoyiez, si seulement
vous vouliez nous envoyer l'une de vos saintes. Il y en a bien encore. On dit qu'il y en a.
On en voit. On en sait. On en connaît. Mais on ne sait pas comment que ça se fait. Il y a
des saintes, il y a de la sainteté, et ça ne marche pas tout de même. Il y a quelque chose
qui ne marche pas. Il y a des saintes, il y a de la sainteté et jamais le règne du royaume
de la perdition n'avait autant dominé sur la face de la terre. Il faudrait peut-être autre
chose, mon Dieu, vous savez tout. Vous savez ce qui nous manque. Il nous faudrait peut-
être quelque chose de nouveau, quelque chose qu'on n'aurait encore jamais vu. Quelque
chose qu'on n'aurait encore jamais fait. Mais qui oserait dire, mon Dieu, qu'il puisse
encore y avoir du nouveau après quatorze siècles de chrétienté, après tant de saintes et
tant de saints, après tous vos martyrs, après la passion et la mort de votre fils.
nous du mal, délivrez-nous du mal. S'il n'y a pas eu encore assez de saintes et assez de
saints, envoyez-nous en d'autres, envoyez-nous en autant qu'il en faudra ; envoyez-nous
en tant que l'ennemi se lasse. Nous les suivrons, mon Dieu. Nous ferons tout ce que vous
voudrez. Nous ferons tout ce qu'ils voudront. Nous ferons tout ce qu'ils nous diront de
votre part. Nous sommes vos fidèles, envoyez-nous vos saints ; nous sommes vos brebis,
envoyez-nous vos bergers ; nous sommes le troupeau, envoyez-nous les pasteurs. Nous
sommes des bons chrétiens, vous savez que nous sommes des bons chrétiens. Alors
comment que ça se fait que tant de bons chrétiens ne fassent pas une bonne chrétienté. Il
faut qu'il y ait quelque chose qui ne marche pas. Si vous nous envoyiez, si seulement
vous vouliez nous envoyer l'une de vos saintes. Il y en a bien encore. On dit qu'il y en a.
On en voit. On en sait. On en connaît. Mais on ne sait pas comment que ça se fait. Il y a
des saintes, il y a de la sainteté, et ça ne marche pas tout de même. Il y a quelque chose
qui ne marche pas. Il y a des saintes, il y a de la sainteté et jamais le règne du royaume
de la perdition n'avait autant dominé sur la face de la terre. Il faudrait peut-être autre
chose, mon Dieu, vous savez tout. Vous savez ce qui nous manque. Il nous faudrait peut-
être quelque chose de nouveau, quelque chose qu'on n'aurait encore jamais vu. Quelque
chose qu'on n'aurait encore jamais fait. Mais qui oserait dire, mon Dieu, qu'il puisse
encore y avoir du nouveau après quatorze siècles de chrétienté, après tant de saintes et
tant de saints, après tous vos martyrs, après la passion et la mort de votre fils.
3 comentarios:
Felicísima coincidencia.
La obra de Bernard Shaw sobre santa Juana no está nada mal.
No la he leído, pero me apunto la sugerencia y la pongo en los primeros lugares de la lista de espera. Realmente, no recuerdo ninguna otra santa que tenga tanta literatura detrás.
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